Les diplômes complémentaires

Outre le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute et ceux de cadre de santé et de moniteur-cadre en masso-kinésithérapie, il est possible de faire mention de l’intitulé d’un diplôme complémentaire au diplôme d’État sur votre plaque professionnelle principale, sur vos documents professionnels ainsi que dans les annuaires à usage du public, sous réserve d’une reconnaissance préalable de ces diplômes par le Conseil national de l’ordre.

Les demandeurs à la reconnaissance peuvent être :

  • Les masseurs-kinésithérapeutes titulaires du diplôme soumis à la reconnaissance
  • Les universités gestionnaires de l’organisation et de la délivrance du diplôme

Ces diplômes complémentaires sont les suivants :

Les diplômes délivrés par des universités françaises :

  • Diplômes universitaires (DU) et diplômes interuniversitaires (DIU) délivrés de façon autonome par les universités au titre de l’article L.613-2 du code de l’éducation ;
  • Licence ;
  • Master ; DEA (Diplôme d’Étude Approfondi) et DESS (Diplôme d’Étude Supérieur Spécialisé) ;
  • Doctorat ;
  • HDR (Habilitation à Diriger des Recherches)

Les diplômes délivrés par des universités hors France :

  • Licence ou son équivalence dans le pays de délivrance ;
  • Master ou son équivalence dans le pays de délivrance ;
  • Doctorat ou son équivalence dans le pays de délivrance ;
  • HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) ou son équivalence dans le pays de délivrance.

 

Régime de reconnaissance selon avis du CNO du 23 mars 2017
Diplômes de formation initiale délivrés par l’État ou reconnu comme équivalents par l’État, diplômes de cadre de santé, directeur des soins, certificat de dermatologiste. Enregistrement sans pouvoir d’appréciation par le CNO (s’impose au CNO).
Titre d’ostéopathe si enregistré auprès d’une ARS, titre d’éducateur sportif si délivré par une DRJSCS, titre d’expert judiciaire si inscrit près une cour d’appel, titre de maitre de conférence si nommé par le ministre, titre de professeur des universités si nommé par le Président de la République.
Diplômes LMD, HDR délivrés par une université française ou communautaire ou extra communautaire. Demande de reconnaissance appréciée par le CNO après avis de la commission formation en fonction du niveau de concordance entre la discipline et le cadre d’exercice de la kinésithérapie. Absence de contrôle du contenu d’enseignement par le CNO.
Certificats universitaires (CU) et DU/DIU délivrés par une université française. l’enseignement et la capacité professionnelle du kinésithérapeute, conformité à la déontologie, durée et qualité de l’enseignement, utilité thérapeutique).
Dilplômes autres que les LMD délivrés par une université qui n’est pas française. Non reconnaissance de principe.