Site internet / Réseaux sociaux

Quelles mentions puis-je faire figurer sur mon site internet ?

Les mentions (présentation du masseur-kinésithérapeute, de la société d’exercice, du cabinet, informations médicales, agenda en ligne…) et les contenus autorisés sont détaillés dans l’annexe 4 des recommandations du Conseil national de l’ordre relatives à la communication du masseur-kinésithérapeute .
Cette annexe 4 qui remplace l’ancienne charte relative à la création des sites internet a pour objectif d’accompagner les kinésithérapeutes dans leur démarche.

Puis-je faire référencer mon site internet sur Google ?

Non, il est interdit aux masseurs-kinésithérapeutes d’obtenir contre paiement ou par tout autre moyen un référencement numérique faisant apparaître de manière prioritaire l’information le concernant dans les résultats d’une recherche effectuée sur l’internet (cf. paragraphe II de l’article R. 4321-123 du code de la santé publique).

Que puis-je dire sur les réseaux sociaux ? Puis-je me présenter comme kinésithérapeute ?

Comme auparavant, il est possible de s’exprimer en tant que masseur-kinésithérapeute.
Quel que soit le média social, les paramétrages utilisés ou le nombre de contacts du titulaire du compte, il faut veiller à respecter les principes fondamentaux découlant des obligations déontologiques et notamment l’interdiction de porter atteinte à l’honneur de la profession, l’interdiction de toute pratique à caractère commerciale et l’obligation de confraternité.

Toute communication sur les réseaux sociaux doit respecter les grands principes suivants précisés page 13 des recommandations du Conseil national de l’ordre relatives à la communication du masseur-kinésithérapeute :

  1. La communication doit permettre d’identifier le masseur-kinésithérapeute, qui doit préciser son identité et sa qualité de masseur-kinésithérapeute
  2. La communication ne doit pas utiliser de procédés comparatifs y compris ceux susceptibles d’entraîner le dénigrement de professionnels de santé
  3. La communication doit être proportionnée et limitée à l’objectif recherché.
  4. La communication doit être loyale et honnête. Le message délivré, avec tact et mesure, ne doit pas être de nature à tromper le public ou l’induire en erreur, il ne fait état que de données confirmées.
  5. La communication délivrée doit respecter l’anonymat des patients.
  6. La communication ne doit pas être utilisée aux seules fins de valorisation personnelle du masseur-kinésithérapeute ou de son activité professionnelle.